Un hiver Berlinois
Derrière la vitre,
je les espionne
feindre de s'amuser.
Mon accablement augmente,
à mesure qu'ils s'essoufflent.
La neige est là
Les trottoirs sont blancs
Mais plats
Ils aimeraient y croire
tirent sur la corde
Et la luge glisse
un peu
Frustrés n'ont-ils jamais connu
la neige qui coupe les joues,
les cris nerveux et la douce peur
face à ce qui leur manque
Une descente
10.02.2012